Cuivre, encore.
Pourrir, un peu
Pour rire encore,
Serrer l'échine,
Et ne plus y penser,
L'ennui caramélise,
Les sentiments de peu,
Alors les nuages dressent, l'éternité factice,
Crier ne suffit plus, pleurer ne suffit pas,
Errer est un silence, une forêt de supplice,
Nos carcasses, agonie, une effluve, hérésie,
Et ce qui reste,
Un peu,
Et ce qui reste, encore,
Dans les songes et les rires,
Vivre ne suffit pas,
L'ivresse n'y suffit plus,
A compter les mourants,
A perdre les vivants,
Sourire encore,
Edentés de la vie, vous êtes mes compagnons,
Nous dansons sur les flammes,
Frissonnons dans les larmes,
L'aube nous recouvre parfois,
Mais il est bien trop tard,
Pour croire au jour suivant,
Et se lever encore.