Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
poésie et brouillard

Tituber encore

15 Juillet 2018, 10:35am

Publié par drink 75

Il vacille, un peu ivre, différent dans l'azur,

Parmi, les combattants inutiles et ailleurs,

On aimerait parfois, que les donjons de l'âme, les tréfonds de l'oubli, les saveurs oubliés, les madeleines lointaines,

Des vicissitudes planes, comme des ailleurs rongés, des douleurs endémiques, l'eden est un combat,

Ils vacillent, aériens, comme de lourds cadavres, qui s'envolent et se crashent,

Le soleil nous pointille, parfois, comme une couleuvre qui se glisse dans nos corps, et se trémousse un peu,

Nos combats se dessèchent, comme des fruits bien trop murs, des campagnes sordides que rien ne peut sauver,

Inutiles et fragiles, un peu condescendant, nous oublions de vivre, de trépigner sans fin, de disséquer nos âmes,

Il vacille comme un rien, l'issue n'est pas si belle,

Nos cœurs sont des supplices, des émotions fragiles qui se brisent sur des murs, comme du verre sur le sol, 

Hurlons encore un peu, ce que nous ne sommes pas,

Caressons nos tourments, errons parmi les ombres,

Ils vacillent, parmi nous,

Nous ne les voyons, au fond des puits, ils parlent, nous ne les entendons pas,

La vie est une secousse, qui se fige parfois, encore un peu, étale,

Ce que nous ne sommes plus, ce que ne serons plus, ce que nous ne fûmes pas,

Il ne reste que ça.

Voir les commentaires

Cicatrice et ivresse

9 Juillet 2018, 21:53pm

Publié par drink 75

 

Traîner parmi les autres, comme une étoile fuyante,

Arroser son esprit de substances fatales,

Je frotte mes croûtes froides dans la nuit qui se fane,

Danse,mon corps usé, contre les ombres  épaves,

Nous affrontons le rien, la douceur inutile, et comme l'issue fatale, valide,

Nos ivresses passés, nos futurs comateux, nos rêveries éparses,

Il ne reste jamais, que des visions brutales, soubresauts androgynes,

A l'agonie parfois, nous émergeons encore, des insomnies chimiques,

Et parfois une journée, une nuit, il ne nous reste rien,

Hagards et ralentis, robots de pacotille, acteurs d'une comédie, sans saveur,

Aérien, se mouvoir, comme une journée factice, retour parmi les miens,

Nos douleurs se noient, dans les clartés soudaines, des rayons du passé,

Comme un jour sans nuages, interdit,

Je divague, faibles transes, parmi les autres nains,

Écarlate oraison, face au soleil brûlant, nous achèverons la nuit,

Des rêves assouvis.

 

 

Voir les commentaires

Mensonges d'une nuit d'été

4 Juillet 2018, 23:00pm

Publié par drink 75

 

Aussi la lune, cette souveraine des flots, pâle de courroux,

Bordel j'écris pour oublier ton Shakespeare et tes larmes,

Tes soubresauts, ton néant qui se pâme,

J'écris pour les étreintes, sans savoir si j'apprends,

Que des torrents épars, et des cascades de rien,

J'écris a l'est, de ta vie et des cris, de ton tourment sans fin, de ta mort,

Incertaine,

J'écris mon corps aigri, j'écris mon corps épris, comme un étang,

Noirci,

Et je bois, je devine, je me hâte, un pirate,

Balafré et perclus de douleurs enfantines,

J'écris pour oublier l'alcool catimini,

Comme si saoul enfin, je pouvais te parler,

Annihiler l'ennui, prononcer des maux gris,

J'écris parmi les murs, dazibaos néant,

Fureur au ralenti, et la nuit ou je ris,

L'ombre de nos ivresses, l'ivresse de nos dépits,

Nous buvons amphibies, comme des marins soufflés,

J'écris sans connaître la nuit, sans deviner le jour,

Pour oublier les jours, pour oublier les nuits,

Comme des étrons fumants, comme des saveurs subtils,

Mensonges d'une nuit d'été, ou je t'ai vu partir,

Dans un couloir rempli, fureur au ralenti,

Hotel de ville, un peu,

Parmi les moins que rien, au tréfonds de la nuit, nous sommes des repentis,

Viens danser, viens errer, viens et reviens encore,

Nos cicatrices vives ne sont que des oublis, comme des écrans maudits,

Nos regards sont des larmes, que nous ne pouvons pleurer,

Il y aura des regrets parmi les verres vides,

J'écris parmi tes larmes, pour ne oublier,

Comme un courroux froissé, la souveraine lune, flotte,

Bordel j'écris,

bordel,

j'écris.

 

Voir les commentaires