Tituber encore
Il vacille, un peu ivre, différent dans l'azur,
Parmi, les combattants inutiles et ailleurs,
On aimerait parfois, que les donjons de l'âme, les tréfonds de l'oubli, les saveurs oubliés, les madeleines lointaines,
Des vicissitudes planes, comme des ailleurs rongés, des douleurs endémiques, l'eden est un combat,
Ils vacillent, aériens, comme de lourds cadavres, qui s'envolent et se crashent,
Le soleil nous pointille, parfois, comme une couleuvre qui se glisse dans nos corps, et se trémousse un peu,
Nos combats se dessèchent, comme des fruits bien trop murs, des campagnes sordides que rien ne peut sauver,
Inutiles et fragiles, un peu condescendant, nous oublions de vivre, de trépigner sans fin, de disséquer nos âmes,
Il vacille comme un rien, l'issue n'est pas si belle,
Nos cœurs sont des supplices, des émotions fragiles qui se brisent sur des murs, comme du verre sur le sol,
Hurlons encore un peu, ce que nous ne sommes pas,
Caressons nos tourments, errons parmi les ombres,
Ils vacillent, parmi nous,
Nous ne les voyons, au fond des puits, ils parlent, nous ne les entendons pas,
La vie est une secousse, qui se fige parfois, encore un peu, étale,
Ce que nous ne sommes plus, ce que ne serons plus, ce que nous ne fûmes pas,
Il ne reste que ça.