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poésie dans le brouillard
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J'aime bien vos gueules de cons,
Et vos sourires idiots,
Vos croyances en l'amour,
Vous ne comprenez rien, vous ne savez pas vivre,
Pauvres petits comptables,
La fierté de vos corps quand ils baisent, gauchement,
Et ce que vous croyez,
Vos médiocres existences,
Il ne restera rien,
De vos extases faciles,
Il ne restera rien.
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Et puis,
Se rouler dans la fange et boire face à la scène,
Enchaîner les picons, et vider tout les verres,
Deviner le brouillard qui se fige dans tes yeux,
Et comprendre la mort,
Tu as trop bu pour vivre, trop couru comme un fou,
Pogoter dans les larmes,
Tu pensais qu'oublier te permettait de vivre,
Ce n'était que l'inverse,
Ta vie est une phrase qui commence par la fin,
Car on ne construit rien,
On détruit juste le peu,
Et quand on pense a vivre,
On retourne en poussière.
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Rasséréner le temps,
Un peu de toi, très peu de moi,
Et ton corps élastique,
Tes jambes qui se promènent, voyageant dans le ciel,
Interstice de douleur,
Les passagers du lit,
L'enfant que portais, comme un soupçon de vie, un peu de nos ébats,
Dont il ne reste rien,
Si ce n'est le silence,
Comme la vie qui s'éloigne, nos corps en déraison, qui ne sont que des armes,
Pour briser nos élans.
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Fragile sacerdoce,
Les mots sont des couteaux,
Et non pas des idées,
Les médiocres inondent,
De leur dépit, le monde,
Ils méprisent les autres,
Ceux qui ne pensent pas comme eux,
Car le débat est mort,
Depuis longtemps déjà,
Et l'aigreur est une vague,
Qui englobe les autres,
Petites jalousies,
Les boutiquiers du spleen,
Sont devenus censeurs.
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Des chœurs qui chantent comme des frissons,
Pluriel soudain, comme un destin, qui aimerait tout,
Un peu de pluie, et le brouillard,
Et le voyage pour échapper,
Et le voyage pour s'échapper,
Des souvenirs amers,
Une pluie de sentiment,
Des regards d'encens,
Et comme une douleur, une absence insidieuse,
Qui n'aura pas de nom.
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Immuables et sournoises,
Nos vies sont des secousses qui jamais ne s'arrêtent,
Palpitations soudaines,
Des errances factices, des douleurs ridicules, des vacuités faciles,
Annihiler la vie,
Soudain nous sommes des âmes, comme de lointains souvenirs,
Epuisés par les larmes,
Fracassés par l'ennui,
Hilare de nos sarcasmes,
Figés dans nos regards,
Et puis,
Il ne reste que poussière de nos vies ridicules,
Un vent balaiera tout,
Ce sera mieux ainsi,
L'hiver enfin,
Soudain,
La mort revient,
Nous sauver du brouillard.
,
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Comme je m'ennuie, toujours, comme je m'épie,
A l'affut de mes rêves,
En douleurs surannés,
Comme des torrents sans sève,
De vieux arbres oubliés,
Dormir est un supplice,
Apaiser les cauchemars, rien ne vient plus vers moi,
Je pleure parmi la nuit,
Et j'aimerais parfois que nos vies se souviennent,
Ce que nous ne fumes pas,
Ce que nous ne serons plus.
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Pardonne moi pour les bons moments,
J’espère que tu garderas surtout des mauvais,
Ma bêtise était une fadaise,
Je n’ai pas su te repousser,
Ebloui par ton absence,
J’aurais du passer mon chemin,
J’ai toujours été un peu con,
Et ça ne changera sans doute jamais,
Pardonne moi pour les bons moments,
J’ai négligé ton infinie bêtise,
Et parfois je tutoie les sommets,
Surtout quand j'oublie ta présence,
Il ne restera rien de toi,
Chaque jour je m'enivre du non toi.
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Mon jus de bébé mort,
Qui vient finir sa course, dans le creux de tes reins, sans inonder ton âme,
Sommes-nous bien réels, éveillés, un peu blême,
Alors que nos sueurs, se mêlent en un orgasme,
Les secousses de nos corps, sont comme avant-coureur, de ce qui ne sera pas,
Et de ce qui n'est plus,
Un sentiment néant, affection pacotille.
Pourrir des sentiments,
Additions des silences, soustraction des fureurs,
La somme des nos espoirs,
Epurés dans la flamme.
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J'aime tes cris androgyne,
Et j'aime te pénétrer,
Tu m'orgasme le corps,
Lorsque tes seins me fixent, et ton désir m'appelle,
Je siffle sous le printemps,
Même si je suis presque mort, même si tu es vivante,
La jeunesse de ton âme me rafraichit l'esprit.
/image%2F1885396%2F20240412%2Fob_6319cb_oip.9PfwrJ5Q5xIQNZ_V4EVIyAHaF7%3Fw%3D1000%26h%3D800%26rs%3D1%26pid%3DImgDetMain "Epuiser nos âmes.")
/image%2F1885396%2F20240401%2Fob_f7bdba_1akxvjnshb8wei-8rzypkzmzrfcgyqdnc6zma "Flageller dans la brume.")
/image%2F1885396%2F20240211%2Fob_f36a0c_oip.UjJGbczvh0NxUwOTebZcLQHaGQ%3Frs%3D1%26pid%3DImgDetMain "Dans les plaines.")
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/image%2F1885396%2F20240128%2Fob_b703bb_6800501.jpeg "Le vent du large.")
/image%2F1885396%2F20240113%2Fob_411f6c_oip.EjuY6pr0YgrTwzhoPRtEGgHaE8%3Frs%3D1%26pid%3DImgDetMain "Rire du fracas")
/image%2F1885396%2F20231223%2Fob_b112d2_interview-emily-st-john-mandel-bethune.jpg "De nos nuits.")
/image%2F1885396%2F20231217%2Fob_32da57_0033455646-10.jpg "De ma connerie.")
/image%2F1885396%2F20230413%2Fob_d1aaf7_peterkernel.jpg%3Ffit%3D960%2C400%26ssl%3D1 "Ne foutre rien.")
/image%2F1885396%2F20230407%2Fob_149eb4_0022124801-10.jpg "Et cri.")
