De côté
Nos vies de pacotille, nos espoirs enfantins, il n'en restera rien,
Qu'une sourde musique, un rappel d'allégresse, un bonheur monotone,
Etreindre à l'agonie, chiffonner les promesses,
Les mots qui s'amenuisent,
Et se laisser aller, a comprendre le mal, qui ronge notre épiderme,
Mon sourire crétin, des nuits qui s'effilochent, et comme une douleur,
Un retour pathétique,
Une ivresse de trop,
Tout le monde est parti, la fête s'est dissolue, dans des torrents de glaise, de foutre et de musique,
Et les envies d'ailleurs, tu ne les connaitras pas,
Tu n'es pas invité, a la fête des vivants, reste loin au dehors,
Tu es un gros malin, tu n'as pas le savoir, des suffisances vaines,
On te jettera des miettes,
Sensation d'existence,
Car tu n'as pas ta place, au bal des élégances.