Ramene ta fraise
Tes reins je me souviens, un peu frêle, un peu nuit,
Ma queue comme une errance, une histoire enflammée,
Une vie en suspension,
Un truc qui ne sert a rien,
Debout parmi les vagues, et comme un con je pleure,
Je lèche ton avenir, je ne sais pas pourquoi,
Et nos douleurs communes, s'unifient, aériennes,
Nos sexes a l'agonie, nos corps bien trop flétris,
Les vagues se désunissent, l'air se raréfie,
Je vacille indolore, errant parmi la sueur,
Transpire nos illusions, décolore nos cœurs,
Nous nageons ahuris vers des rives inconnues,
L'agonie nous soulève, bassin contre bassin,
Étourdi de plaisir, de désir, de mouvements,
Tes seins je me souviens, un peu frêle, un peu nuit.