Epuisé au néant
Teindre l'abîme tu connais ça,
Des variantes des visages des sourires des odeurs,
Les couleurs aphones qui ne respirent plus, les visages gris et tristes de la ville fantôme,
Même pas endormi, tu ne sais, tu ne dis,
S'il faut revenir et repartir, et revenir et repartir, et revenir et ne pas repartir, revenir et ne plus repartir,
Déglingué dans l'azur, ahuri dans l'espace, pauvre petit occidental,
Tu nages dans la neige, les couleurs monotones, étreintes horizontales,
Ton corps s'achève dans des bouteilles vierges de ton ivresse fatale,
Tu crèveras gamin, une vie verticale,
Tu quitteras les chemins, les postures ancestrales,
Reviens, petit, reviens, dénoue les précipices,
Hagard et un peu fade, revenir a la peine,
Anéanti le rêve, je devine l'innocence,
Vacille dans le néant,