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poésie et brouillard

Brume

10 Novembre 2020, 08:27am

Publié par drink 75

 

Ensevelis,

Comme nos rêves,

Vies distendues,

Que de l'âme, notre sang, après lequel courir,

S'enfoncer dans la vie, comme si c'était la nuit, moitié de précipice,

Mésange dans le désert,

nous fûmes des flammes vives, des regards exaltés,

Comment nous reviendrons,

De nos batailles gâchées,

En haillons certainement et les yeux ternes et morts,

N'avais-je pas le courage de me jeter aux larmes,

Suintant comme un automne, farouche certitude,

Et nos regards abstraits,

Une sombre certitude,

Nouera nos estomacs,

Que de batailles perdues,

Dérive d'une autre vie,

Il faudra arracher, ce qui reste, ce qui vit,

Qu'un brouillard nous enferme dans son linceul d'ennui.

 

 

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Erreur sur la personne

1 Novembre 2020, 19:12pm

Publié par drink 75

 

Et un souffle,

De rien, pour la détresse,

Les sourires un peu vierge,

Et l'éclat de la mort,

Qui veut s'en retourner, vos sagaces tristesses,

Il ne peut que blémir,

Devant les larmes fades,

Vos malheurs en carton, et les histoires pâles,

De nos corps grelés,

De souvenirs crétin,

Et palper l'agonie,

Un soleil s'éteint,

A l'horizon humide,

Des chevaux se nourissent,

Comme des enfants complices,

Je m'abreuve du silence,

Qui ne reviendra plus,

Et maudire l'ennui, une goutte de charme,

Frayer les interstices,

Une vie en suspens,

Ermiter sentiment.

 

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Bord d'amer

18 Octobre 2020, 14:57pm

Publié par drink 75

 

Et des traces dans le sable,

Des souvenirs de vague,

Qui entraînent nos pas, en sarabande sucrée,

Et des rires des mouettes, s'extraient dans le silence, au lointain, disparait,

Ou nous fûmes endormis, que de jours passés,

Des brouillards, des matins, des soirées, défaite de nos consciences,

Carnage parmi nos âmes, suspension de nos rêves, les images déchirées,

Et des éclats de larme, des torrents de faiblesse, des ivresses sans partage,

Une immersion de brume, un cafard soudain, et comme nous étions jeunes, et comme nous étions vieux,

Car il ne reste rien, que des marées sans fin, des ténèbres lactées, des érosions du corps,

Et le vent englouti ce qui ne peut rester,

Dans les saveurs d'ennuis, les brouillards de survie, et les matins sans flamme,

Retenir son souffre, allumer les squelettes,

Rouler parmi le vague, courir dans l'écume, et s'enfoncer, enfin, libre de ses morts, enfin.

 

 

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Le silence des vivants

9 Octobre 2020, 21:01pm

Publié par drink 75

 

Les étreintes endormies, comme des torrents a sec,

Il ne reste de nos larmes, que des regards nus,

J'entends la mer, au loin, comme un appel au râle,

Une faveur indécise d'un tourment maîtrisé,

Et polir les serments, crépiter nos promesses,

Un peu de sang, abrupt, coule encore dans nos vaines ; errances,

Une brume discrète, revient hanter nos âmes,

Est-il enfin présent, le cafard du soir, des lentes agonies,

Et danse encore un peu, comme un coup de poing amer,

Ce que nous ne sommes plus, ce que nous ne sommes pas,

Un néant dans la nuit, un alcool, un tourment,

Cracher nos âmes vierges, nous sommes une insomnie,

Vierge dans nos sarcophages, dormons parmi les vers. 

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Composition cartilage

3 Octobre 2020, 08:08am

Publié par drink 75

 

Des lumières dans la ville, une illusion sommaire,

Un reflux de souvenirs, d'appels dans le vide,

Et les courroies soudaines qui nous ramènent au sol,

Que de vies surannées, les unes après les autres,

Un sursis, encore, un peu de thérapie, et comme des silences, des impressions de brume,

Les murs blancs de folie, de vomissements diurnes, d'étrons volant parfois,

Et les cris, les silences, les murmures, les extases,

Nos rêves, nos cauchemars, nos souffrances, nos nuits, nos aubes,

Nos cafards décharnés,

Agiter sa carcasse, trémousser son squelette, trembler ses émotions,

Les nuits en suspension, les nuages au lointain, les pas dans le désert,

Tes maux, banalité,

Tu pensais a la lune, tu n'auras que bitume,

Ne plus se voir meilleur, ne plus y rien comprendre,

Ce sera mieux ainsi, une fidèle agonie.

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Puis, encore.

17 Septembre 2020, 19:53pm

Publié par drink 75

 

Les jours, encore,

Ombre,

Sombre vin,

Sous de meilleures auspices,

Interner ce néant,

Foudroie,

Encore,

Et puis quoi,

Alors nos certitudes,

Endolories sans doue,

De nos âmes bien trop lâches,

Ethéré par les larmes,

Assechés par les murs,

Il faut bien que nos vies,

Terminent le travail,

Comme si nos bouches,

Accord,

Arrivaient a parler,

Comme nos lèvres difformes,

Ne peuvent plus se toucher,

La vie n'était que cela,

Et bien plus que cela,

Et bien moins que cela.

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Ravage(s)

6 Septembre 2020, 15:53pm

Publié par drink 75

 

Entrelace mon âme,

Enferre là dans ton corps,

Tu tordras bien mon coeur,

Le laissera endormi,

Qu'il n'en reste plus rien,

Une ruine vacillante n'y suffira même pas,

Dévasté est mon corps, éteint est mon sourire,

Je regarde les rivages de mes sentiments ternes,

Facile dans les secousses, je pleure dans le vide,

M'enfonce dans les vagues,

M'arrête dans la montagne,

Ce petit tas de cendres,

Vole vers le néant,

Je n'aurais dû quitter,

Le vide de mes tourments.

 

 

 

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Tordre les âmes

29 Août 2020, 17:01pm

Publié par drink 75

 

Nos cuirs parfois se tordent,

Nos jus de séduction,

Ereintés par les vagues et par le vent qui souffle, le sable se soulève,

Et les mouettes te chient, leur nourriture amère,

Les chevaux courent encore dans le coeur de tempête,

Errer parmi l'amer et incertaine marée,

Ivre du bruit soudain, d'une ville indécise, il ne reste que le gris,

Des nuages anthracite, un peu d'amour factice,

Tes yeux parfois se portent,

Sur l'horizon crétin, que tu ne devine jamais,

Mais tu fais le malin, comme si le bord de mer,

Te rendait souverain,

D'un royaume inconnu ou tu pourrais revivre,

Insatisfait, encore,

Toujours dans l'atmosphère, de ne plus revenir,

J'aimerais mieux ne pas vivre,

Souffrir ne suffit plus, 

Une érosion intime, désagrège nos âmes,

Et le vent qui traverse les os de nos carcasses,

Nous ramène vers la terre ou nos corps pourriront.

 

 

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Souvenir de ce qui fut.

23 Août 2020, 10:42am

Publié par drink 75

 

Aérienne et brutale,

Tu ne vis que d'ivresse,

Les morts pâles se succèdent,

Infusant la détresse,

Et les images emballent,

Ce qui reste de tristesse,

 

Docile et indolente,

Respire en équilibre,

Autour des cauchemars,

Et comme ton âme vibre,

Dans nos soucieux remords,

Nous ne sommes jamais libres,

 

Fragile, inconséquente,

Tu ne veux pas pleurer,

Piétiner tous ces rêves,

Et depuis les falaises, pourquoi ne pas hurler,

Un écho, une vague, un bruit en suspension,

Un drame, une illusion qu'il te faudra garder,

 

Douloureuse, élègante,

Si ton corps vacille, ton souvenir adoucit,

Chante encore dans les rues,

Récite, et continue l'éternelle litanie,

De tout ce qui n'est plus,

Une cruelle agonie.

 

 

 

 

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Achéron

9 Août 2020, 11:02am

Publié par drink 75

 

Marcher le long du fleuve, et ne plus avoir peur, d'y trébucher enfin,

Comme une mythologie, enfouie, une illusion, que nos douleurs étranges se noient dans une mer noire,

Aérienne et futile, la vie s'est érodée, au prisme de nos corps, de nos amours défaits,

Méritons-nous le sort, de vivre sans le souffle, de ne plus espèrer, de trébucher sans fin,

Errer parmi les autres, ces inconnus croisés au détour d'un destin,

Irriguons nos serments, balayons notre peine, vivons dans l'abstinence, des battements de nos âmes,

L'eau noiera nos passions, au détour d'une vague, une lointaine image,

Et rien ne restera, non, rien ne subsistera, de nos lèvres enchaînés, de nos sexes attirés, et d'une aube banale,

Qui nous rendaient vivants.

 

 

 

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