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poésie et brouillard
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Aborder le silence

2 Avril 2018, 17:18pm

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Publié par drink 75

 

J'ai recueilli l'ennui de nos passés, et puis comme un tourment inachevé tu sais,

L'étreinte de tes baisers ne m'a plus traversé, comme j'étais un nuage,

Je regarde la seine qui découle le temps, comme un oiseau brisé, destin d'un autre temps,

Nos regards sont des larmes qui ne veulent plus, revoir, encore un peu, nos yeux secs et froids,

Ton corps qui se soumet sous d'autres corps, comme une absence, peut-être, jouir n'est pas un effort,

Je nage dans des flots qui me noieront, j'espère, abruti par l'alcool, ivresse,

Ailleurs, des cris, des larmes, des coups, un autre temps je crois, un autre temps,

Dériver parmi l'âme, comme une histoire, un souffle, comme une histoire, sans souffre,

Je reviendrais encore, parmi les rêves crus, cauchemar androgyne, horizon déserté,

Je devine ton visage, de ce qui fut néant, comme un sourire absent, une érosion soudaine,

Boire n'y suffira pas, s'y noyer suffira, comme dans des vents contraires, un peu,

Des regrets, invisibles, comme des soupirs errants, une vie en rétention.

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Ramene ta fraise

25 Mars 2018, 20:18pm

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Publié par drink 75

 

Tes reins je me souviens, un peu frêle, un peu nuit,

Ma queue comme une errance, une histoire enflammée,

Une vie en suspension,

Un truc qui  ne sert a rien,

Debout parmi les vagues, et comme un con je pleure,

Je lèche ton avenir, je ne sais pas pourquoi,

Et nos douleurs communes, s'unifient, aériennes,

Nos sexes a l'agonie, nos corps bien trop flétris,

Les vagues se désunissent, l'air se raréfie,

Je vacille indolore, errant parmi la sueur,

Transpire nos illusions, décolore nos cœurs,

Nous nageons ahuris vers des rives inconnues,

L'agonie nous soulève, bassin contre bassin,

Étourdi de plaisir, de désir, de mouvements,

Tes seins je me souviens, un peu frêle, un peu nuit.

 

 

 

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Apprivoiser

18 Mars 2018, 11:12am

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Publié par drink 75

 

Je bois mes larmes, tu sais, de petites larmes,

De toutes petites, que plus rien ne peut assécher,

Ni la distance, ni les années,

Une impression de jamais vu que nos couleurs, anéantissent,

Les nuages peuvent disparaître,

S'évaporer comme des pensées, de la fumée,

Souffle sur tes mains, souffle sur tes doigts,

Fondre la neige, nos vies glacées,

Et je dessine ton nom,

Sur la buée d'une vitre,

Sur les lèvres des morts, le cœur absinthe, le corps rigide,

Je dessine ton nom,

Les lèvres des vivants, j'articule mon tourment,

Je cours parmi le rien, je fracasse le néant,

Dessèche nos étreintes, éclose la douleur,

J'apprivoise la rancœur, ton absence, ton silence,

Et L'émoi qui défile,

Un cri pour le futur, qui résonne dans le vide,

L'écho de nos absences, anéanti le bruit,

Ma vie au ralenti,

Longues journées d'ennui, 

Des nuits, perles de pluie,

Courir parmi la nuit.

 

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Brûlure

9 Mars 2018, 21:06pm

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Publié par drink 75

 

Des douleurs océanes et des étreintes futiles,

Comme nous sommes coupables,

Pétris de déférence,

Tirer sur un pétard,

Danser sur des remords,

S'enrouler dans la sciure, 

Apprendre enfin l'éther,

Renoncer au néant,

Avaler le brouillard,

Dissoudre les émotions,

Caraméliser la nuit,

Baiser des silhouettes,

Dévider la tristesse, aplatir les douleurs, 

Vaciller l'illusion,

Aligner les tourments,

Demeurer dans le vide,

Eloigner les serments,

Pleurer a chaude étreinte, oublier l'avenir.

Formaliser les corps,

Deviner la folie,

Anéantir le rien,

Je suis un souvenir, le souvenir de rien,

Le rien que j'égalise,

J'égalise le passé,

Le passé que je vis, 

Je vis par intérim,

L'intérim de ma vie,

Ma vie est une fuite,

Une fuite pour te survivre, 

Te survivre au présent, un présent qui vacille,

Vacille parmi les miens,

Je suis une illusion qui ne veut pas vieillir,

Je danse sur la seine,

Je vole et je vacille pour ne pas oublier,

Que la vie est un songe, 

Qu'on ne peut que peupler de fantômes ahuris, 

Au détour de nulle part.

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Geler la fièvre

2 Février 2018, 09:56am

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Publié par drink 75

 

Les genoux dans la neige,

Corbeaux a l'horizon,

Vacille l'âme, pleure l'absence,

Caresse le tourment,

Des oiseaux dans le ciel, des détresses, étourdi,

Pourtant ne reste rien, que des fleuves de néant,

Avaler les poignards,

Regarder les sourires,

A genou dans la neige,

Vivre hagard,

Et l'ivresse perdue, des jours et des rumeurs,

Viennent les vagues,

Reflue l'heure,

Du dénouement fatal,

Souffle suspend ta vie,

Épile la carcasse,

Te reste les os, les lèvres,

Pour crier l'agonie.

 

 

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En silence

20 Janvier 2018, 12:35pm

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Publié par drink 75

 

Et puis viendra le jour, si soudain, si prenant,

Ou je ne me souviendrais plus de ta voix,

Ce sera triste et sale, un jour de beau soleil,

Et les mouettes viendront chier sur moi pour assécher mes larmes,

Et puis viendra le jour, si venin, si tourment,

Ou même de tes seins, je n'aurais point souvenir,

Même de ta chatte ombrée, de tes cris, tes murmures,

Plus rien ne restera, plus rien jusqu’à la fin,

Aujourd'hui le silence, fait office de présence,

Comme un souffle coupé, comme une brûlure tenace,

Ma carcasse fragile, ne peut plus respirer, que par moment, 

Apnée,

En équilibre,

Un fil, funambule en pensées,

Le jour est déjà là, ou ton visage s'efface, 

Je ne suis déjà plus, qu'un souvenir fugace,

Par moment, une vie dégueulasse,

Et puis vienne le jour, ou les errements de l'âme,

Me feront oublier ton corps et ton visage,

L'étreinte de la mort m'enveloppera de son hâle,

Je verrais tes yeux, ton regard, je crois,

Tout me reviendra,

En attendant, j'attends, que tu ne reviennes pas,

Ton silence me transperce, comme une prison de verre,

J'entrelace mes larmes, mes chaînes imaginaires,

Tu ne parleras plus, le tunnel de ta voix, me murmure ton absence,

Le silence me suspend, encore, pour quelques temps,

Je vogue sur du bitume,

J'erre parmi les vivants,

Je n'entends que silence, je hurle le silence. 

 

 

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Derrière la nuit

5 Janvier 2018, 12:23pm

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Publié par drink 75

 

Après tout les matins, dans le jour gris étain,

Le sommeil disgracieux aux étreintes androgynes,

Par les réalités, au cœur de nos semences,

Les jours sont des visions que nos corps assassins, éteignent par les tourments,

Comme des bougies de fers, au feu des saltimbanques,

Dans l'ennui, valse l'heure, parmi les corps en sang, 

Je couronne, et j'épuise, les dérives promises,

Alors que dans le jour, les tourments assassins, étreignent les visions,

A pleurer parmi, l'herbe, fumant dans les caresses,

Au gré de nos secousses, de nos corps ébréchés,

Comme briser, les amants, comme suspendre le souffre,

Le jour est une horreur, qui nous vacille a peine, étreinte et déception,

Courir parmi les ombres, a l'aurore, au matin,

Alors que des bruits sourds nous caressent, innocents,

Nous sommes des fièvres en cours, des regards de cristal,

Le jour est un gâchis, que nul ne peut éteindre, une étreinte suffira.

 

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Carbure petit

30 Décembre 2017, 06:15am

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Publié par drink 75

 

Sous les pas des remords,

Sans les rages, a rebours,

Continue d'exister, une tentation factice, une impression peut-être,

Et tes pas dans la neige, comme une secousse parfaite,

De ce qui n'est déjà plus,

Regarde a l'horizon, tes âmes en suspension,

Attends que nos douleurs,

Redeviennent androgyne,

Parmi les ombres, au cœur,

Comme un sursaut parfait,

Dans les dérives abstraites, de nos sentences futurs,

Sois un peu digne, merde, existe encore un peu,

Juste le temps que les cris, 

De tes enfants trop jeune,

Sois une vision adulte, de ce qui ne sera plus,

Un étrange halo,

Au creux des longues nuits.

 

 

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La vie ortie

2 Décembre 2017, 13:14pm

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Publié par drink 75

 

Le brouillard se dissipe, parfois, dans la lenteur,

Les visions mécaniques, des douleurs endémiques,

A l'abri,

Dans la vie magnétique, des couleurs, des orages,

Tout ces corps,

Ces saveurs, origines oubliées,

Dans le froid hystérique, sous la neige,

A rebours,

La vie, songe fatal, aux armoiries fanées,

Comme le sombre, le supplice,

Et les cris, des tourments, désillusion idoine,

A la faveur des nuits, je nettoie mon esprit, j'infuse les drogues, les rêves,

La vision de nulle part,

Les images honnies,

Reviens encore hanter, reviens douleur sanguine,

Les sarcasmes malsains, seront un jour poussière,

L'agonie est toute proche,

La mort et puis j'oublie.

 

 

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L'orée du rien

11 Novembre 2017, 22:36pm

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Publié par drink 75

 

Essaie de ne plus mourir,

S'il te plait,

Comme les larmes sont des adieux qui ne veulent plus y revenir,

Tu sais,

Ou tu ne sais pas, les jours sont des sévices,

Comme je t'aime,

Et les douleurs factices tu sais, les visions précipices,

Je n'ai pas l'illusion que tu revienne encore,

Je sais,

La douleur est un leurre,

Une rive un peu plus sèche,

Je ne veux que ton corps,

Ta vision androgyne,

Les éclairs du passé qui sont comme des supplices,

Reviens moi mon amour,

Attends l'érosion sombre,

Des corps, des illusions,

J'attends que le désir, devienne un petit jour,

J'emporte oh mon amour,

Comme un soupçon,

Etreinte,

Je veux ton âme, ma belle,

Je veux le jour.

 

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