Torpiller
Et tes jambes,
Agonie,
De ton sexe,
Un voyage en ivresse dont je reviens parfois,
Et me sentir vivant,
Alors que nous sommes morts,
Depuis longtemps déjà,
Surtout moi et pas toi,
Ta jeunesse me manque, pour vibrer plus longtemps,
Même si je ne meurs pas, de refuser tes lèvres,
Mon foutre s'égare enfin,
Parmi tes membres froids, et ton corps se cabre, et tes cris androgynes,
Tes journées sont des larmes,
Tu quémandes de l'argent,
Pour vivre encore un peu, pour espérer encore,
Et que nos âmes, errantes, évadent nos désirs.